Café-rôliste #2 – La préparation de partie

Et voici le déjà deuxième numéro de Café-rôliste.

C’est la rentrée, il y a un peu plus de monde dans la cafétéria et cela s’entend un peu. Il y a d’ailleurs un petit souci de prise de son que je n’ai pas pu corriger au montage, mais j’espère que cela ne sera pas trop gênant.
Finalement, nous avons un fond sonore correspondant au thème de l’émission et ça ajoute de l’ambiance non ?

Aujourd’hui nous parlons de la préparation d’une partie de jeu de rôle.
Qu’est-ce que cela signifie, comment prépares-t-on une partie et surtout pourquoi ?
Puis une petite présentation d’autres systèmes de jeu, et d’autres manières de préparer une partie.

Un article de synthèse suivra d’ici à quelques jours.

D’ici là, n’hésitez pas à poser des questions ou à ajouter votre avis à la discussion.


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13 Responses to “Café-rôliste #2 – La préparation de partie”

  1. Eric Nieudan dit :

    Deux jeux à moi mentionnés ! Je vais m’empresser d’écouter ça =)

  2. Doc Dandy dit :

    Pour le coup ça fait autopromo mais j’avais développé une méthode d’écriture pour « improviser un scénario » à partir d’éléments de fictions récupérées un peu n’importe où.
    http://lesbonsremedes.overblog.com/2013/12/la-methode-du-docteur-dandy.html

    Pour revenir à vos commentaires j’adhère dans le sens d’Orlanth: une improvisation ça se prépare. Beaucoup de MJ se vantent de pouvoir improviser à la volée alors qu’en fait ils maitrisent bien souvent aux mêmes jeux qu’ils connaissent sur le bout des doigts.

    Je pense que le bon équilibre se situe dans la préparation des choses essentielles: des lieux, des personnages avec des motivations, des intrigues fortes qui vont impliquer les pjs. Sorti de cela c’est du détail qui pourra être ajuster en fonction des joueurs.

    Je recommande pour cela deux excellents articles:
    – le premier vient de Gnomestew où un auteur revient sur ses articles dans « Never unprepared ». http://www.gnomestew.com/gming-advice/a-return-to-prep-lite/
    – le deuxième sur une illustration par Sophie Lagacé de la méthode de préparation issues de Fate Core pour revenir à l’essentiel. http://mechanteanemone.wordpress.com/2014/01/12/war-of-ashes-rpg-adventures/

  3. Marc dit :

    Hello,

    Quelques remarques sur la forme :

    J’aime bien le côté « préparé » du discours, on sent que tu sais où tu veux aller ce qui permet d’avoir un discours cohérent jusqu’au bout. Par contre ça se sent un peu dans ta manière de parler et surtout de laisser parler. Par moment tu laisses François parler mais sans l’écouter, avec juste l’envie de reprendre la parole pour diriger la discussion vers autre chose. Donc, bonne intention mais un peu de forme à travailler encore.

    Sinon, sur le fond :

    Je suis carrément en ligne avec toi sur les 1H de préparation pour 1H de jeu. Pour moi c’est meme une norme. Si je dois maitriser 6H, je m’oblige à préparer pendant au moins 6H et si j’ai fini avant je m’y replonge et je trouve des trucs à faire.

    Par contre sur la nature de la préparation on s’oppose complètement tous les deux. Perso je ne m’occupe pas du tout des persos ou des joueurs. Je ne cherche ni à les comprendre ni à les anticiper. Je me concentre uniquement sur la structure qui les entoure (monde et règles de jeu) et j’essaye de faire en sorte que cette structure puisse supporter toutes leurs exactions.

    Enfin j’ajoute ma touche personnelle que je qualifie d' »axe ». Ils s’agit d’une thématique qui doit pouvoir se résumer en quelques mots et qui oriente toute ma préparation. Pour exemple, voici les axes qui ont gouverné mes dernières parties :

    – le sacrifice : il s’agissait de la dernière partie de warhammer. Tout était construit pour mener au sacrifice de un ou plusieurs persos face au démon majeur.

    – l’épuisement : c’était une partie ou les joueurs devaient aller sauver une petite fille dans les réseau sous terrain skaven. Ils devaient rattraper les Skavens à la course puis s’enfuir avant de se faire choper.

    – le contraste : cette partie opposait le confort douillet de la bourgeoisie de Nuln (réception donnée en l’honneur des persos, cocktail, narration de leurs exploits, combats de démonstration), à la brutalité des campagnes envahies par les hommes bêtes (monastère ravagé et combat hardcore contre des hommes bêtes sur boostés).

    Cet Axe n’est souvent pas perçu par les joueurs mais il me permet d’arbitrer et de structurer ma préparation.

  4. Yot dit :

    un jdr sans aucune préparation ? Pantheon rpg

  5. Alban dit :

    Bonjour,

    Potcast très intéressant que je découvre tardivement! Félicitations et bonne continuation!

    Petite parenthèse, je me permets quand même de préciser un aspect concernant l’improvisation théâtrale.
    En improvisation, on pars de rien, pas de préparation, on ignore totalement se qui va se passer. Tout l’intérêt de l’improvisation théâtrale consiste à jouer dans l’instant, ne pas réfléchir, ressentir.
    Se que l’on met au point aux « entrainements » (se qui s’apparente le plus à la préparation dans le domaine de l’impro) se sont des techniques, des outils, pas des scénarios ou des idées. Donc si on reprends l’exemple des orphelins du potcast, on n’aborde jamais un spectacle/match d’improvisation en se disant: ce soir je vais jouer un orphelin!

    Voici l’adage d’une équipe d’impro: « vous ne savez pas se que vous allez voir, nous ne savons pas se que nous allons jouer ».

    • Orlanth dit :

      Bonjour Alban,

      Merci pour la précision.
      Il me semblait justement que l’expérience, et l’augmentation du répertoire (autrement dit, ce que j’appelle la préparation) permettait de retomber plus facilement sur ses pieds, notamment en jouant des bouts de scènes reliées entre elles justement par l’impro.
      Il me semble difficile de partir d’absolument rien, d’autant plus que de bons improvisateurs sont souvent de bons acteurs, avec justement de l’expérience.
      Mais si ça se trouve, je dis n’importe quoi 🙂

      • Alban dit :

        Merci pour ta réponse!
        Alors c’est partiellement exacte. Evidement, nous nous basons sur notre expérience, sur notre vécu (conscient et inconscient) mais on ne prépare pas de scènes, de personnages ou de scénarios. C’est d’ailleurs pour cela que l’on peut voir un spectacle d’improvisation entre deux équipes qui ne se connaissent absolument pas (il est courant de voir des rencontres France Québec par exemple).
        Je dirais que le jeu qui se rapproche le plus de cette philosophie (que je connais) est Prosopopée (je ne sais pas si tu y as déjà joué?). En gros: pas de préparation. les joueurs choisissent un paradigme ensemble qui est le point de départ de l’histoire (exemple: un dessin, une peinture, un objet, etc…) C’est ce point de départ qui servira pour crée l’histoire que les joueurs vont vivre. Personne ne connait celle-ci avant de la jouer. Personne ne sais se que l’on va jouer. Nous allons la créer collectivement (pas de MJ).

        Zombie cinéma est dans la même veine.

        • Orlanth dit :

          Je ne connais pas Prosopopée ni Zombie cinéma.
          Il faudrait que je regarde un peu comment ça fonctionne.
          Merci pour l’info !

  6. Eric Nieudan dit :

    Bon, j’aurais vraiment du réécouter cet épisode avant de faire ma présentation à Orc’Idée =)

    Je suis revenu sur pas mal de choses que vous dites, presque un an plus tôt. Il n’en reste pas moins que la question est toujours la même : pourquoi passer une heure de préparation par heure de jeu si on peut faire autrement ?

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