Artefya – Cartographie sommaire et mouvante #1

Le grand plongeon

Où l’on va parcourir la ville, ses quartiers pittoresques, ses organisations hautes en couleurs et ses personnages surprenants.
Allez, c’est parti pour la visite guidée. Nous allons maintenant rentrer en plein cœur de la ville, nous introduire partout, dans chaque faubourg, dans chaque guilde, regarder ses habitants dans le blanc des yeux, dans le gris de l’acier et peut-être même dans les ventouses de leur tentacules.
On commence par les quartiers.

Les quartiers

Peut-on véritablement parler de quartier dans une ville où tout et tout le monde se mélange sans cesse ? A part au centre, l’architecture n’est pas unifiée, chaque groupe de colon apportant son grain de sel, sa pierre à l’édifice et sa personnalité. Cependant, au fil du temps, des lieux d’importance ou simplement dignes d’intérêt se sont dégagés, souvent autour d’une place, d’un carrefour ou d’un bâtiment officiel.

La place des guildes

Tout voyageur, aventurier et autre pique-assiette passe obligatoirement par la place des guildes. Le nouveau venu un peu perdu y sera conduit par n’importe quel habitant soucieux d’impliquer son prochain dans la vie de la cité.
Ce carrefour de huit routes est placé à un jet de caillasse de la porte Ouest, dans un endroit idéalement passant.

Toutes les guildes d’Artefya y ont au moins un bureau d’accueil et des rabatteurs spécialisés y font des pieds et des mains pour faire entrer de gré, et parfois de force, les voyageurs dans leurs bâtiments.
Le quartier est très animé et des gens entrent et sortent des halls d’accueil jour et nuit. Les forces de l’ordre n’y viennent jamais, estimant que les guildes et ses membres pouvaient se défendre elles-mêmes.

On peut y voir notamment :

  • la guilde des courageux voyageurs, qui accueille les halfelings, humains et elfes refusant de voyager à moins de 10 personnes. Ils offrent des réductions pour la location de mercenaires et autres gardes de caravane.
  • la main de velours, les célèbres assassins mercenaires. Ils organisent plus souvent la fuite de leur proie contre double salaire plutôt que leur mort. Pourquoi tuer des clients potentiels ?
  • la guilde milicienne, organisme de protection privé. Ils sont utilisés en appoint des forces de l’ordre lors d’événements importants demandant une présence sécuritaire importante.
  • les déménageurs Artefyen, guilde de cambrioleurs renommés. Ils peuvent vider une maison en moins de 10 minutes et vous remboursent en cas de retard.
  • l’ordre du Jardinet de Vertpouce, les druides-paysagistes Artefyen, qui s’occupe officiellement des espaces verts de la ville. De manière parfois musclée. Ne marchez pas sur le gazon !
  • Les dératiseurs mécathurges, élite parmi l’élite. Ses membres sont en charge de la traque et de la destruction des nuisances, monstres errants et autres créatures d’outre-loin en liberté.
  • Les coureurs des toits, des messagers athlétiques, ultra-rapides et disposants souvent des derniers gadgets à la mode. Ils transportent des paquets à travers la ville, sautant de toits en toits, se servant d’Artefya comme d’un gigantesque terrain de jeu.
Le centre, quartier historique

Ce quartier est très vaguement au centre de l’énorme bubon qu’est devenue la grande cité. Il s’étend de l’ancien port, maintenant désaffecté, totalement étouffé sous les immondices, à la mairie et la place des arts. Les curieux et les promeneurs aiment à retrouver les anciennes pierres, les chemins décatis, les ponts trop petits et inutiles et les sous-ruelles sombres aux pavés disjoints.

Officiellement, il reste les administrations, comme le central de police, ou les annexes de l’université de magie, à l’époque de sa grandeur. Il doit d’ailleurs bien y rester quelques vieux livres pas encore rongés par l’humidité. Il y a des tavernes aussi, peuplées de croulants cacochymes  qui aiment à ressasser les histoires de l’ancien temps, et que plus personne n’écoute, ou ne comprend.
C’est aussi le quartier des riches. Pas des bourgeois, pas non plus des nouveaux riches qui préfèrent la périphérie, mais des vrais riches, de ceux qui l’étaient il y a bien longtemps et qui le seront encore lorsque la mode mécathurgique sera passée. De ceux qui gardent un regard amusé sur le peuple braillant et ses espoirs futiles.

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