Orlanth

Attends je re. part2

2« Et pour les enfants, on fait comment ? »

De toute façon ça devait arriver. Mon appétence pour le reste de l’univers m’a fait oublier que j’en avais un personnel à gérer. Plus petit mais plus important. Je me suis détaché de tout, plus intéressé par le dernier top topito que par la femme qui rentrait chez moi le soir. Sa voix était un bruit de fond incessant qui se mêlait au reste, une information comme une autre, perdue dans l’océan. Etranger à sa douleur, je ne comprenais pas pourquoi la moindre peccadille prenait autant d’importance, pourquoi elle voulait m’arracher à mon ordinateur alors que j’étais si bien avec mes deux cents amis et leurs vies formidables (« Ahaha on s’amuse trop ! »), leurs soirées extraordinaires pleines de rires et d’alcool (« c’est ma soirée ou c’est pas ma soirée ! »), leurs voyages impossibles (« là c’est moi sur le plage, là c’est moi sur la montagne, là c’est moi dans le désert »), leurs colères que je faisais mienne  (« Indignation ! Manifestation !»), leur bonheur familial (« Trop meugnon ton bébé »), Leur tristesse parfois auxquelles je répondais sans appliquer mes propres conseils (« T’inquietes, ça va aller »).

« Je veux pas les traumatiser, ça te dérange pas si on reste dans la même maison ? Pour un temps ? »

Deux ans à faire comme si de rien n’était. J’avais tous les avantages, une vie familiale, internet, des soirées quand je voulais, des potes, de l’alcool, de longues discussions et elle qui s’occupait des enfants. Et pourtant. La tête qui tourne, et toujours les mêmes questions et les mêmes démons. Bon, je suis seul. Je suis tout seul. C’est bien d’être tout seul ? C’est dur d’être seul. Mais c’est bien non ? Tu peux faire ce que tu veux ! Ouais, surtout tu fais ce que tu peux. Les potes de ton âge, ils sont au chaud à la maison avec la marmaille. Les potes plus vieux, ils sortent pas, ils sont fatigués, ils ont une sale gueule, ils ont pas le temps. Pas pour toi. Reste les plus jeunes, ceux qui savent encore s’amuser, ceux qui ont encore le temps avant de devenir sérieux. Nouvelle jeunesse, souvenir de nuit blanche à picoler et à refaire le monde, à reparler des filles et de leurs jupes qui tournent, et qui tournent, et qui tournent la tête surtout.  T’es pas vieux. T’es plus vieux. Vieux c’est dans la tête, ça se décide. Mais toi y’a juste un truc que tu as oublié. C’est que les autres ne le savent pas.

« Salut, je peux m’assoir ?

Ça va pas ? T’es pédophile ou quoi ? »

Puis je sors avec cette fille. Rencontrée au boulot mais vraiment rencontrée bien après. Formidable, belle, intelligente, cultivée, fascinante, dans ses contradictions aussi. Elle sort d’un échec, d’un pari échoué et moi je suis là. Je l’aime. On parle beaucoup, tout le temps. On fait de la politique, on fait de l’informatique, elle m’apprend les lettres, elle m’apprend les humains, elle m’apprend tout le temps. Mais je suis pas amoureux. Je sais pas ce que c’est d’être amoureux. J’ai oublié. Je suis anesthésié. Merde, ça s’oublie pas pourtant, l’amour c’est comme le vélo, ça revient vite !

Ben si, ça s’oublie.

Comme on oublie de parler quand ça va pas. Comme on oublie qu’il faut faire attention à l’autre. Comme on oublie qu’on est pas des adolescents et qu’il faut agir en adultes. Et moi j’agis pas en adulte. Tout bouillonne, je veux tout et son contraire. Je la veux elle mais je veux aussi elle, et elle et aussi elle là-bas. Puis je veux qu’elle soit tout le temps avec moi. Puis je veux plus elle me fait chier, puis non en vrai, puis puis puis…Y’a de quoi dire sur cette fille, sur cet échec dont je suis le seul responsable, parce que j’ai fait n’importe quoi, parce que ce n’était pas le moment non plus, parce que je n’ai jamais cru à ses « je t’aime », parce que j’ai eu peur de ses « je t’aime ». Parce que mon cerveau déformé à l’internet ne voit qu’à court terme, et que l’engagement, j’en veux plus, j’ai déjà fait, c’est pas bon pour moi.

« J’ai rencontré quelqu’un. Il va venir habiter avec moi et les enfants. Faut que tu partes »

Restructuring life failure failure failu…..

Attends je re. part1

Enter-the-VoidLa pression était constante, bourdonnante, flippante et surtout permanente. Ma vie consistait à courir après le temps, après les gens, à vouloir me remplir la tête de projets, combler le moindre interstice par de l’information, par des idées, par du divertissement. Je n’avais plus le temps de penser, aucun moment pour m’évader. J’avais perdu la sensation de l’attente. Tout sauf l’ennui. Tout sauf un cerveau qui fonctionne à vide.

Il me semble que je n’ai pas toujours été comme ça. Du moins pas tout le temps, ou peut-être pas avec autant d’intensité. Jeune, j’étais curieux, inventif, toujours plongé dans mes bouquins, un geek de série télé, avec mes lunettes trop petites et ma timidité maladive. Jeu de rôle, informatique, lectures de sous-genres comme ils disent, les cultures de l’imaginaire, j’avais la panoplie complète.

Jusqu’à la fin de mes études, j’étais sérieux mais pas toujours motivé, je pouvais encore glander sans culpabilité, tout était facile, évident. Je me laissais porter. Je m’ennuyais surtout. Ce qu’on me disait je le comprenais, et parfois je ne le comprenais pas mais ça n’avait pas d’importance parce que je pouvais retrouver l’information. Ou l’inventer. Je planais. Sans soucis. Puis le choc, la chute, un coup de pied au cul. Des notes trop moyennes pour continuer mes études, obligations de trouver un boulot. Premier entretien, premier job. Trop facile. L’arrogance du jeune con. C’est un échec, je suis viré au bout de quelques semaines. Le constat est amer, ce que je sais ne me sers à rien, et je n’en sais pas assez pour bosser correctement. Alors je redescends sur terre et je me mets à apprendre, à apprendre vraiment. Je me plonge dans les livres, je découvre un internet encore balbutiant, que j’explore tous les jours, toutes les nuits. Je n’ai plus le temps de faire autre chose, je dois apprendre, encore apprendre. Progresser. Produire. Bien sûr le reste ne disparait pas, je continue le jeu de rôle, cette activité m’apporte tellement. Elle me sort de ma coquille, fait bouillonner mon cerveau, m’apprend à lire, à écrire, à me cultiver pour comprendre les références même imaginaires, une infinité d’univers à découvrir, à analyser.

J’avance, je m‘intéresse à des trucs d’adultes aussi. Je bosse sur une chaine de télé, je regarde et je lis les informations générales, je me construis une conscience politique, je suis alerte, vivant. Je me rajoute des projets persos, je programme, j’écris, y’a toujours quelque chose à faire.

Je rentre dans des associations, je fais du social, avec des amis j’organise des salons, du jeu encore. Je rencontre des gens sur la même longueur d’onde que moi. Quel plaisir, enfin. Ça percute, ça va vite, pas le temps de vulgariser pour des gens qui ne comprennent pas ce que je fais, ça fuse. L’arrogance toujours. Et le temps passe, femme, enfants, et rien n’est jamais terminé, il y a toujours des choses à faire, à apprendre. Et plus j’en sais, plus je me rends compte de ce qu’il me reste à savoir. Ça ne s’arrête jamais. Je suis une machine à apprendre, ma tête un entonnoir qui déborde. J’ai le monde entier à faire passer par le chas d’une aiguille. Je n’y arriverai pas mais je dois essayer. Je dors de moins en moins, je me lève la nuit pour lire des trucs. Ma vie familiale se dégrade.

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« Je te quitte » qu’elle me dit.

« Ok », que je lui réponds.

Je me retourne vers mon ordinateur pour finir l’article que Facebook me propose de lire parmi un flux invraisemblable et illimité en mouvement constant.

Et pendant que la lumière de l’écran continue à me cramer les yeux et l’esprit, dans ma tête un engrenage grince. Qu’est-ce que tu fous, là ? Qu’est-ce que t’es en train de foutre mec ? Bientôt quarante ans et t’as pas compris que tu t’étais transformé en Sisyphe ? Que ça servait à rien ? Que ce que tu apprenais un jour était obsolète le lendemain ? Toutes les informations que j’ingurgitais quotidiennement n’avaient aucune valeur, des calories vides, un cerveau rempli avec du rien, la vacuité en 140 caractères.

Stop

J’arrête

Maintenant

Je sors la tête de l’ordi. Je m’aperçois que je n’ai pas de vrais souvenirs. Si je n’avais pas ma mémoire secondaire, mes disques durs, mes serveurs, je serais une coquille vide. Toutes ces années je me suis auto-lavé le cerveau. Sans mes photos, et mes vidéos je ne me rappelle pas comment ont grandi mes enfants, les moments que j’ai pu passer avec ma famille, ma femme, mes amis. Tout me parait très loin, je suis détaché, sans émotion. J’ai l’impression que les dix dernières années ont disparu, comme si j’étais passé instantanément de 27 à 37 ans en un clignement d’œil. Un voyage vers le futur. Finalement j’y ai eu droit. C’est moins cool que ce à quoi je m’attendais.

=> Voulez-vous vraiment suspendre votre compte Facebook ? Vraiment ? VRAIMENT ? Mais, comment vous allez parler à vos amis ? Hein ? Comment ? <=

=> Etes-vous sûr de vouloir arrêter Twitter ? Allez !! Un tweet, juste un tweet ! C’est rien un tweet ! Allllllezz fais pas ta puuuuuuute !!! Cliiiiiiiques !! <=

Restructuring life in progress………..

Scène source – Conseil d’ami

Un petit texte écrit par mes soins et me servant de scène source pour la première échéance du cours Florent.


Conseil d'amiT’es entouré de gens stupides, d’animaux qui se sentent le cul et qui rient fort à des blagues de merde, qui n’ont aucun sens.
Des gens qui ne pensent pas aux conséquences.
Lâche toi, ne réfléchis pas, baise, rit, bois, fais n’importe quoi, tout le monde s’en fout.

Tu penses trop, t’es pas comme les autres, amuse toi, y’a pas de mal.
Laisse parler ton intuition, pas de réflexion, vis maintenant.

Tu veux te taper des filles ?
Alors arrête de te prendre la tête, porte ton masque et fais semblant.

C’est facile : les mêmes phrases, dans le même ordre.
Un compliment, un peu de culture, tu la touches mais c’est parce que t’es tactile, t’as pas fait exprès. Tu parles un peu mais pas trop, du mystère, laisse la parler, raconter sa vie de merde, ses expériences de merde, son métier de merde.

Rebondis, dis-lui que c’est intéressant, souris, l’œil qui pétille : « ah oui ? C’est bien ça ! ». Un trait d’humour, mais ne te moques pas, tout est dosage.

Et là, tu l’emballes.

Un coup de bite pathétique, la tristesse et le dégoût, mais ce n’est pas grave, c’est ce que vous vouliez. C’est naze mais t’es fier, tu vas pouvoir te la raconter devant tes potes, les rendre envieux. T’as marqué un point, tu augmentes ton score !

Mais toi t’es vide. Tu veux autre chose. Une connexion. Un regard. Une attention. Une envie. De l’amour ?

Faut pas trop rêver mon gars, t’as baisé.
C’est déjà une victoire non ? Non ? Ce n’est pas ce que les autres font ? Ce n’est pas ce dont ils se contentent ? Eux, ça leur fait plaisir et toi tu te demandes pourquoi ça ne te suffit pas. Pourquoi t’as constamment cette envie de gerber, pourquoi tu te sens tellement en décalage. Pourquoi tu n’es pas un animal.

T’es entouré d’animaux mecs, de gens qui s’agitent dans la fange pour oublier qu’ils n’ont pas de but, et qu’ils sont seuls.

Et toi aussi.

***

C’est bon ? Tu as fini ton discours ?
C’est ça tes conseils ?

Tu transpires la peur et la tristesse.
Tu es un mort-vivant, évoluant avec d’autres mort-vivants.
Tu me parles de masque, alors que tu ne peux plus enlever le tien.
Tu accumules la chair comme d’autres l’argent, avec mépris et cynisme.

Tu ne respectes rien, ni les autres, ni toi-même. Tu ne me dégoutes pas, tu me fais pitié.

Et lorsque tu as fini, lorsque tu sors d’une de tes orgies, repus et fatigué, les yeux rougis.

Tu es heureux ?

Une petite pause rôlistique

pauseBonjour à tous,

Ceux qui me connaissent savent à quel point je suis impliqué dans le jeu de rôle. Je pratique depuis des dizaines d’années, j’écris, je file des coups de mains, des relectures, des articles, du podcast et bien d’autres choses. Je ne suis pas célèbre bien sûr, je n’ai pas assez produit, ou je n’ai pas assez de talent pour cela, mais j’ai mon nom dans pas mal de remerciement.

Malgré le fait que cette passion m’anime depuis aussi longtemps, je commence doucement à me rendre compte à quel point presque tout dans ma vie était dirigé vers elle. Pendant trente ans, je n’ai fait que penser jeu de rôle, bouffer jeu de rôle, même mes amis sont quasiment tous rôlistes.

Et j’ai envie que ça change. Hop, comme ça.

Je met donc en pause toutes mes activités rôlistiques à partir du 1er Juillet 2015. Plus de jeu, plus de lecture/relectures/plus d’articles ni rien qui me prendrait du temps ou de l’énergie.

Bien sûr, je terminerai ce sur quoi je me suis engagé mais après cela, je veux être libre comme l’air.

Cette pause est prévue pour durer un an, pendant lequel je ferai d’autres choses, et essaierai de ne plus y penser. Je verrai bien si j’y arrive, ou si le jeu est trop ancré en moi.

Et puis avec un peu de chance, l’inspiration reviendra.

Bière-rôliste #3 – De la relecture

tripel_hop_2015_1_1Pour ce nouvel épisode avec Gauthier, j’officialise le nouveau nom Bière-rôliste. Et comme sinon ça va être le bordel, je numérote directement à partir de #3.

Donc Bière-rôliste c’est comme Café-rôliste mais avec Gauthier et on y boit pas de café mais des bières. Gauthier étant un grand spécialiste de la question, il nous expliquera de temps en temps deux trois trucs autour de cette boisson.

En attendant, l’épisode d’aujourd’hui est consacré à la relecture en général, et plus particulièrement dans les jeux de rôle. Nombre d’auteurs ont commencé en relisant le travail des autres et s’il s’agit d’un travail compliqué, aux multiples facettes, quelques trucs existent pour simplifier la tâche.

Le générique provient d’un clip Youtube sur l’oktober fest 2012. Si vous avez des idées de générique, n’hésitez pas à m’en faire part.


Liens :

New Morning
Duvel triple hop
Houblonnage à cru
Les bières de saisons
Tiddly Wiki
Dictionnaire des combinaisons de mots

Ludovox – Achtung Cthulhu – Le guide de l’investigateur

CouvertureAchtung Cthulhu est une gamme de supplément, un cadre de campagne en fait, projetant les personnages dans la secondaire guerre mondiale. Il utilise les règles de l’appel de cthulhu mais aussi celles de Savage World.

J’ai mis le temps pour lire ce guide, mais j’ai finalement réussi. Non pas que ce ne soit pas intéressant mais j’ai de plus en plus de mal à lire de gros livres comme celui-ci, surtout quand il se contente d’un survol historique et de tas et de tas de règles et de tableaux. J’espère que le reste de la gamme est plus sympa.

Dans tous les cas, je reprends mon activité chez mes copains de Ludovox sous la forme d’une chronique du jeu.

Et vous, vous en avez pensé quoi ?


Lien
Achtung Cthulhu chez Ludovox

Café-rôliste #26 – Nice-Fictions – Rencontre avec le Manoir du crime

Stephane et FrançoisJe suis de retour de Nice, fatigué et ivre de souvenirs ludique après un week-end haut en couleur passé au salon Nice-Fictions, organisé par Sybille Marchetto et Jérôme Gayol, déjà au micro il y a quelques numéros.

J’y ai fait de nombreuses rencontres, aussi bien dans le milieu littéraire que dans le milieu du jeu, éditeurs et associations. J’ai notamment fait la connaissance de Stephane Barat et François Cherelle (un ancien du studio Deadcrows) qui font partie de l’association Manoir du crime, à Montpellier.

Entre autres activités, l’association propose des spectacles et des murders parties avec comme but avoué d’être une passerelle entre les mondes imaginaires et faire venir le public au jeu de rôle, celui qui sent la bière chaude et la pizza froide.

Ils sortent aussi en fin d’année Venzia, un jeu décrit comme Da vinci-punk, ce qui est drôle et suffisamment évocateur pour que j’ai envie d’en savoir plus.

La photo qui illustre cet article provient de l’association Niçoise, « Onsortlegrandjeu« 


Liens
Manoir du crime

Café-rôliste #25 – Au FIJ avec Olivier Sanfilippo

Olivier SanfilippoCet épisode termine la série d’entretien faite au FIJ il y a quelques semaines. Olivier Sanfilippo (alias AKAE) m’a fait la gentillesse de parler avec moi de sa vie d’illustrateur pro, de ses études et et de ses passion (et un peu de sa femme) dans la joie et la bonne humeur.
J’en profite pour ajouter que Nice-Fiction tient ce week-end sa première édition, qu’Olivier en est un des organisateurs et que je serai présent aussi notamment pour animer une table ronde sur le jeu de rôle.
Si vous voulez venir me faire un petit coucou, me payer un café ou une bière ou taper la discussion, n’hésitez pas !

Café-rôliste #24 – De la philosophie du jeu de rôle, avec Romaric Briand

Toujours un épisode enregistré au FIJ de Cannes terminé il y a quelques semaines, je suis cette fois avec le controversé Romaric Briand, auteur du jeu de rôle Sens et animateur du célèbre podcast La Cellule.
Nous parlons de son engagement rôlistique avec Sens Hexalogie, de ses choix de vie, de philosophie et même d’argent en toute transparence.

Merci à lui d’avoir accepté de participer à cet exercice.


Liens

Sens
La Cellule

Café-rôliste #23 – Au FIJ avec Pierre Rosenthal

DSC_0295Depuis quelques mois, je me remets à faire des conventions et j’ai de nouveau l’occasion de revoir les gens du milieu.
Pierre Rosenthal est l’un de ceux-là, une des personnes qui, sans forcément le vouloir et avec beaucoup d’humilité, a contribué à faire de notre loisir ce qu’il est aujourd’hui.
Après une première rencontre en chair et en os l’année dernière où je n’avais malheureusement pas eu la possibilité de me poser pour un café avec Pierre, c’est au FIJ que j’ai réussi à le coincer pour une petite discussion au calme pleine d’anecdotes amusantes et surtout d’un appel à la communauté que je vous laisse écouter.

Une fois ceci fait, si vous avez des informations sur la demande de Pierre, n’hésitez pas à me contacter (via la page contact donc) ou à contacter Pierre directement si vous savez comment faire (un message Facebook devrait probablement suffire).